Former qui en priorité face à la désinformation ?

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Juli3
le 01/10/2025

Contexte

Au cours de la rencontre du 25 septembre 2025, l’importance de la sensibilisation comme première ligne de défense a été une nouvelle fois mise en avant. Des initiatives existent déjà : guides de sensibilisation avec le Medef et le Cercle des Directions de la Sécurité des Entreprises (CDSE), kits pédagogiques pour l’éducation nationale, et même une « fresque des ingérences » conçue comme un jeu de société.

Mais les moyens étant limités, une question cruciale se pose : qui doit être sensibilisé en priorité ?

Les publics identifiés

- Les jeunes générations : collégiens et lycéens, pour développer une culture du discernement face aux contenus manipulés. C’est un investissement de long terme.
- Les dirigeants d’entreprise : pour comprendre que les attaques informationnelles visent aussi leur image, leurs marchés et, au-delà, l’économie française.
- Les citoyens dans leur ensemble : retraités, classes actives, électeurs, qui consomment massivement des contenus sur les réseaux sociaux et peuvent relayer sans filtre.

Le dilemme

- Former d’abord les jeunes, c’est miser sur une génération future plus armée, mais laisser de côté ceux qui influencent le débat aujourd’hui.
- Cibler les dirigeants d’entreprise, c’est protéger les intérêts économiques immédiats, mais au risque d’oublier le grand public.
- Viser tout le monde, c’est louable, mais irréaliste avec les moyens actuels.

Pourquoi en débattre ?

La sensibilisation est la clé d’une société plus alerte face aux manipulations. Mais toute stratégie suppose un ordre de priorité. Faire le mauvais choix, c’est risquer de laisser une brèche ouverte.

Question ouverte

Qui doit être formé en premier face à la désinformation : les jeunes générations, les dirigeants d’entreprise, ou l’ensemble des citoyens ?

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